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Autres examens du permis de conduire

Dès leur plus jeune âge, les jeunes sont sensibilisés aux principaux enjeux de la sécurité routière.

Les jeunes conducteurs et adolescents font partie des principales victimes de la route. En 2015 la catégorie des 18 à 24 ans comptabilise 19 % des morts sur la route alors qu’elle ne représente que 9 % du total des conducteurs. D’où l’importance de sensibiliser le jeune public le plus tôt possible aux règles de circulation et de sécurité. Les ASSR 1 et ASSR 2 (Attestation Scolaire de Sécurité Routière) passées au collège s’inscrivent dans cette formation théorique de prévention des risques routiers. Tout comme la formation au permis AM, indispensable pour la conduite d’un deux-roues motorisé. Les attestations scolaires feront partie des documents à présenter pour l’examen du permis.

Sommaire

Les premiers examens pour le jeune public

La lutte contre l’insécurité routière

Une fois le nouveau permis de conduire

En savoir plus sur l’examen du permis

Les premiers examens pour le jeune public

Les attestations scolaires de sécurité routière et l’attestation de sécurité routière

C’est l’article R211-1 du code de la route qui régit les conditions de délivrance des attestations scolaires de sécurité routière de premier et de second niveau. Les attestations scolaires passées en classe de 5ème et de 3ème font partie des premiers examens auxquels les jeunes sont confrontés. Ils constituent la première étape vers le permis de conduire. En effet, l’ASSR 1 sera obligatoire pour la formation permis AM et l’ASSR 2 pour l’inscription à l’examen du code. Ces examens visent à contrôler les connaissances des collégiens en matière de sécurité routière afin d’améliorer la sécurité de tous les usagers : piétons, cyclistes, passagers, conducteurs de deux-roues, automobilistes …

Les ASSR 1 et ASSR 2 sont délivrés par les chefs d’établissement à tous les élèves qui ont obtenu au moins 10/20 à l’épreuve. Si toutefois, un jeune n’a pas obtenu ou n’a pas pu passer ses ASSR, il peut passer l’équivalent : l’Attestation de Sécurité Routière. Pour cela, il doit se renseigner auprès de sa mairie ou dans un GRETA (GRoupement d’ETAblissements).

Le permis AM

Le permis AM qui remplace le BSR (Brevet de Sécurité Routière) s’obtient avec l’ASSR 1 et une formation de 7 heures dans une auto-école. Il y a 2 options possibles avec ce permis : l’option cyclomoteur qui permet de conduire une motocyclette ou un scooteur dont la cylindrée n’excède pas 50 cm3 et la vitesse 45 km/h ou l’option quadricycle léger à moteur qui autorise la conduite de véhicule de type voiturette dont la cylindrée ne dépasse pas 50 cm3 et la vitesse n’excède pas 45 km/h. Il n’y a pas d’examen final pour obtenir le permis de conduire AM.

À la fin du stage, une attestation de suivi est remise à l’élève si le moniteur estime qu’il maîtrise parfaitement son véhicule et qu’il est prêt à prendre la route en toute sécurité. Une copie de cette attestation est alors transmise à la Préfecture dont il dépend. La formation pour obtenir un permis de conduire AM se compose de 3 parties : 2h de formation pratique hors circulation ; 4h de formation pratique en circulation et 1h de sensibilisation aux risques liés à la conduite.

La lutte contre l’insécurité routière

Aujourd’hui les jeunes sont un véritable enjeu pour la sécurité routière. Au fur et à mesure que l’enfant grandit, ses moyens de déplacement évoluent aussi. D’abord en tant que passager, il est primordial que l’enfant comprenne que le port de la ceinture est avant tout une mesure de protection. Même un trajet à pied peut être l’occasion de sensibiliser un enfant à la circulation routière et aux dangers de la route. Quand il commencera à circuler à vélo, il devra déjà connaitre les règles de base de sécurité routière afin de ne pas se mettre en danger. À partir de 14 ans, la conduite d’un scooter ou d’une motocyclette est possible. Toutefois, il faut passer le permis AM. L’éducation routière dès le plus jeune âge participe donc à l’adoption d’un comportement adapté et responsable une fois adulte.

Une fois le nouveau permis de conduire

Depuis le 1er mars 2004, lorsqu’un conducteur réussi à passer son permis il obtient un permis probatoire. Son solde de points est de 6 points. Ceci concerne également les conducteurs qui récupèrent leur titre après une invalidation du permis ou une annulation du permis (excès de vitesse, alcoolémie, conduite sous l’emprise de stupéfiants …). Chaque année, le nombre de points du permis à points augmente pour finalement atteindre les 12 points.

La durée de la période probatoire dépend de la méthode d’apprentissage de la conduite. Pour ceux qui ont suivi un apprentissage anticipé de la conduite (AAC) aussi appelé conduite accompagnée celle-ci dure 2 ans. Pour les autres, la période probatoire dure 3 ans.

Le stage de sensibilisation

Si le conducteur commet une infraction durant cette période, il interrompt le processus de capitalisation de points. En cas de retrait de points égal ou supérieur à 3 points, il devra suivre un stage points. Ce stage permet la récupération des points. Mais il a surtout pour vocation d’exposer les enjeux de la sécurité routière.

Pour en savoir plus sur l’examen du permis du permis de conduire

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